Monpatron souhaite vendre une partie de sa clientĂšle pour garder seulement le second cabinet qui l a achetĂ© il y a un an. Il va vendre le reste de sa clientĂšle a un autre expert comptable Il me propose ou de me vendre a l autre cabinet ou de me faire rupture conventionnelle ou de me faire un licenciement Ă©conomique. J0vZmzd. Le bonheur des uns fait le malheur des autres. La rĂ©ouverture, lundi soir, d'une trentaine d'enseignes McDo en Ile-de-France a redonnĂ© le sourire aux amateurs de fast-food. Tout en inquiĂ©tant de nombreux lecteurs de 20 Minutes. Beaucoup d’entre eux, qu’ils soient salariĂ©s dans la restauration rapide, le BTP ou tout autre secteur d’activitĂ©, se demandent en effet s’ils sont obligĂ©s de retourner travailler alors que le confinement mis en place contre la propagation du Covid-19 n’a pas encore Ă©tĂ© levĂ© en France Je suis employĂ© dans une chaĂźne de restauration rapide Burger King. Mon patron veut que je reprenne le travail cette semaine. Est-ce que c’est une obligation ? En plus, j’ai deux pathologies ai-je le droit de dire que je veux rester chez moi ? » Moler Je travaille chez McDonald. Mon restaurant rouvre le drive et Uber eat avant la fin du confinement. Est-ce que je suis obligĂ© de retravailler ? » Ralibenja Je travaille dans le BTP et mon patron demande Ă  reprendre le travail le 27 avril. A-t-il le droit Ă©tant donnĂ© que la date de fin de confinement est fixĂ©e au 11 mai ? » Broyer Mon employeur me demande de reprendre le travail avant la date du dĂ©confinement. Je suis trĂšs angoissĂ© Ă  l’idĂ©e de me retrouver avec plusieurs personnes et ce, malgrĂ© la mise en place de la part de mon employeur de toutes les conditions pour assurer la sĂ©curitĂ© du personnel. Suis-je obligĂ© de reprendre le travail ou puis-je rester encore quelques semaines en chĂŽmage partiel ? » DorianVoici les rĂ©ponses que nous avons trouvĂ©es Bien que les lecteurs ne l’évoquent pas, c’est bien le droit de retrait et sa lĂ©gitimitĂ© ou non dont il est question. Le droit de retrait permet au salariĂ© ou Ă  l’agent public de quitter son poste de travail ou de refuser de s’y installer sans l’accord de son employeur, Ă  deux conditions, est-il rappelĂ© sur le site Service-public, entre autres si la situation de travail prĂ©sente un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santĂ© ; s’il constate une dĂ©fectuositĂ© dans les systĂšmes de pas se placer hors du droit de retrait. Or, Ă  partir du moment oĂč l’employeur met Ă  disposition toutes les protections nĂ©cessaires [masques, gants, gel hydroalcoolique
], le salariĂ© ne peut invoquer de danger imminent, relĂšve Catherine Suter, avocate en droit du travail au barreau de Lyon contactĂ©e par 20 Minutes. Auquel cas, il se place hors du droit de retrait puisqu’on lui a fourni les protections nĂ©cessaires et que l’employeur a respectĂ© son obligation de sĂ©curitĂ©. »Les risques. Le risque ? Que ce droit de retrait soit jugĂ© illĂ©gitime, ce qui s’analyse alors en un abandon de poste qui peut donner lieu Ă  une rupture du contrat, au tort du salariĂ©, pour abandon de poste illĂ©gitime », avertit l’avocate. Une dĂ©cision qui incombe au seul juge prud’homal. En revanche, poursuit-elle, s’il n’y a pas les protections prĂ©conisĂ©es pour empĂȘcher une contamination au nouveau coronavirus, le droit de retrait est lĂ©gitime ; les salaires doivent ĂȘtre payĂ©s et aucune sanction ne peut ĂȘtre engagĂ©e contre le salariĂ©, encore moins un licenciement ». A l’inverse, l’employeur, dont on dĂ©montre qu’il a violĂ© les obligations de sĂ©curitĂ© vis-Ă -vis de ses salariĂ©s, peut ĂȘtre poursuivi pour rupture du contrat Ă  ses torts et devoir verser des dommages et intĂ©rĂȘts, voire poursuivi pour faute inexcusable en cas d’accident du travail », souligne Catherine Ă©tant dit, on peut toujours se demander en quoi les mesures de protection mises en place sont-elles efficaces ? Le dĂ©bat est beaucoup plus gĂ©nĂ©ral, tranche Catherine Suter. En quoi, en effet, le salariĂ© qui va travailler est plus exposĂ© que celui qui va faire un footing ? ». Aux yeux de l’avocate, le vrai problĂšme concerne l’immunitĂ© au virus et un vaccin que l’on n’a pas encore ». Et de revenir au strict cadre du droit du travail Prenons l’exemple d’un site Seveso. Dans l’absolu, on peut dire que le salariĂ© s’expose Ă  un risque d’explosion. Il ne va pas pour autant exercer son droit de retrait. C’est comme un pompier qui dit "Je n’y vais pas, j’ai peur de me brĂ»ler." »ArrĂȘt de travail. Pour ce qui est de la reprise de l’activitĂ© avant la fin du confinement, il y a deux cas de figure. Soit l’employeur mĂšne une activitĂ© interdite par l’Etat pendant la crise sanitaire salles de spectacle, restaurants accueillant du public
, soit son activitĂ© est autorisĂ©e pharmacies, stations-service, banques
, lĂ  encore par l’Etat. Par ailleurs, rappelle le ministĂšre du Travail, lorsque les salariĂ©s sont placĂ©s en position d’activitĂ© partielle, le contrat de travail est suspendu, mais non rompu ». L’employeur est en droit de leur demander de venir retravailler. S’il ne veut pas revenir, le salariĂ© commet un abandon de poste. Outre l’absence de versement de salaire, cet abandon, s’il est rĂ©itĂ©rĂ© malgrĂ© les demandes de l’employeur, l’expose Ă  un licenciement pour faute recours dont dispose le salariĂ© qui ne veut pas reprendre le travail dans les locaux de l’entreprise, dans le cas oĂč il craint pour sa santĂ© ou celle de ses proches, qu’il ne veut pas contaminer, est de prĂ©senter un arrĂȘt maladie », indique Catherine Suter. ArrĂȘt qui doit lui ĂȘtre prescrit par son mĂ©decin. Si l’employĂ© a une pathologie qui le rend vulnĂ©rable au virus, ou s’il vit en effet avec une personne vulnĂ©rable personne ĂągĂ©e, malade ou qu’il lui rend visite rĂ©guliĂšrement, dans ce cas-lĂ , il doit s’en ouvrir Ă  son point. Le salariĂ©, et c’est assez mĂ©connu, est responsable de sa propre santĂ© et sĂ©curitĂ©, mais aussi de celle de ses collĂšgues », insiste l’avocate. En vertu de l’article L4122-1 du Code du travail, il incombe Ă  chaque travailleur de prendre soin, en fonction de sa formation et selon ses possibilitĂ©s, de sa santĂ© et de sa sĂ©curitĂ© ainsi que de celles des autres personnes concernĂ©es par ses actes ou ses omissions au travail ».De plus complĂšte la SĂ©curitĂ© sociale, les personnes qui partagent leur domicile avec un proche Ă  l’état de santĂ© jugĂ© fragile, au titre des pathologies listĂ©es par le Haut Conseil de la santĂ© publique, peuvent bĂ©nĂ©ficier d’un arrĂȘt de travail ».Pour que vous y voyiez plus clair, 20 Minutes s’emploie Ă  rĂ©pondre Ă  vos interrogations, que vous pouvez nous adresser en suivant la marche Ă  suivre ci-dessous. Des questions qui doivent, nous vous en serons reconnaissants, concerner un autre sujet que celui abordĂ© dans l’article ci-dessus. N’hĂ©sitez pas Ă  vĂ©rifier que votre question n’a pas dĂ©jĂ  Ă©tĂ© traitĂ©e sur notre site. Pour le savoir, allez dans la barre de recherche situĂ©e tout en haut de notre page d’accueil. Dans tous les cas, n’oubliez pas de laisser votre e-mail dans votre message. Merci par avance et prenez soin de vous ! Je viens d’avoir une retention de permis de conduire en conduisant mon vehicule personnel, etant chauffeur livreur en cdi mon employeur m’a dit par sms, un apres midi alors que j’etais au travail, de rester chez moi les jours suivants. Je peux tout a fait me rendre sur mon lieu de travail, et travailler en doublon avec un collegue, ce que je fais depuis plusieurs mois car mon role est de remplacer mes collegues s’ils sont amenĂ©s a etre absents. Mon employeur a t il le droit de me demander de rester chez moi? Merci d’avance pour votre reponse. PostĂ© Il y a 2 ans RĂ©ponses 1 Bonjour, Votre permis Ă©tant nĂ©cessaire pour l’exĂ©cution de votre travail, vous ne pouviez pas l’exĂ©cuter pendant la rĂ©tention de votre permis. VĂ©rifiez les clauses de votre contrat de travail, il existe peut ĂȘtre une clause sur la rĂ©tention du permis et les consĂ©quences. Mais si votre travail consiste uniquement Ă  la conduite, votre employeur pouvait vous demander de rester chez vous pendant la rĂ©tention. J’espĂšre vous avoir aidĂ© et n’hĂ©sitez pas Ă  nous recontacter si vous avez d’autres questions ! a rĂ©pondu Il y a 2 ans Bonjour cela fait maintenant deux mois que ma sociĂ©tĂ© me dit de rester chez moi et ne me verse pas de salaire eta t en cdi depuis 1 ans et demis dans cette sociĂ©tĂ© et quand je suis aller la bas y mon dit qu il mettait fin Ă  mon contrat et fallait que j attende mon solde tout compte que faire sachant que cela fait deux mois que je n est pas eu de salaire merci Question posĂ©e le 28 novembre 2019 Bonjour, 2 mois sans salaire, c'est trĂšs long. Avez-vous Ă©tĂ© mis Ă  pied Ă  titre conservatoire ? Avez-vous Ă©tĂ© convoquĂ© Ă  un entretien en vue d'une sanction ? Pour pouvoir vous rĂ©pondre prĂ©cisĂ©ment, j'ai besoin d'informations complĂ©mentaires. Je vous invite Ă  me contacter si vous souhaitez une consultation juridique personnalisĂ©e Ă  mon cabinet ou par tĂ©lĂ©phone. Cordialement, Anthia THIONGANE Avocate-Dominante droit du travail 07 60 78 85 57 Ath RĂ©ponse du 2 dĂ©cembre 2019 Cumul emploi-retraite chez l’ancien employeur Je prends ma retraite en dĂ©cembre Ă  63 ans. Mon employeur me propose de continuer de travailler chez lui, 15 heures par semaine. Pour cumuler ma retraite et cet emploi, dois-je rompre mon contrat actuel et en signer un autre? Pascal Si vous partez Ă  la retraite, avec l’ñge lĂ©gal et Ă  taux plein, vous avez le droit de cumuler intĂ©gralement Ă  votre pension base et complĂ©mentaire, les revenus d’une activitĂ© que vous redĂ©marrez. Peu importe le nombre d’heures de travail effectuĂ©es et le montant du salaire perçu. NĂ©anmoins, pour percevoir votre retraite, vous devez rompre votre contrat de travail actuel. Votre Caisse de retraite vous demandera de fournir une dĂ©claration sur l’honneur de cessation de votre activitĂ© salariĂ©e. Une fois votre retraite liquidĂ©e, vous ĂȘtes libre de reprendre une activitĂ© chez n’importe quel employeur, mĂȘme le dernier, sans obligation de respecter un dĂ©lai de carence. ExempleSi votre droit Ă  retraite est ouvert Ă  compter du 1er janvier, vous pouvez signer un nouveau contrat de travail, dans la mĂȘme entreprise, commençant Ă  cette mĂȘme date. Cumul emploi-retraite Les dĂ©marches PrĂ©venir, par courrier, vos Caisses de retraite base et complĂ©mentaire de votre reprise d’activitĂ©. Si vous avez droit au cumul intĂ©gral, il n'y aura pas d’autre justificatif Ă  conseilSi vous envisagez de retravailler une fois Ă  la retraite, faites le point sur vos droits en matiĂšre de cumul avant de dĂ©poser votre demande de retraite. Votre Caisse pourra ainsi vous informer sur votre droit Ă  un cumul intĂ©gral ou Ă  un cumul limitĂ© par exemple, si vous partez en retraite anticipĂ©e ou avec une dĂ©cote, faute d’avoir le nombre de trimestres nĂ©cessaires. Elle peut vous dire aussi la date Ă  laquelle conclure un nouveau contrat de travail. Vous venez d’envoyer une lettre de licenciement Ă  un salariĂ© ou de recevoir une lettre de dĂ©mission d’un salariĂ©. Une pĂ©riode un peu particuliĂšre va s’ouvrir la pĂ©riode de prĂ©avis. Alors quelles sont les obligations des deux parties ? Peut-on modifier le contrat d’un salariĂ© en pĂ©riode de prĂ©avis ? Que se passe-t-il si le salariĂ© commet une faute au cours de ce prĂ©avis ou si vous dĂ©couvrez une faute qu’il a commise avant ? ElĂ©ments de rĂ©ponse
PrĂ©avis rares sont les cas dans lesquels il n’est pas exĂ©cutĂ© PrĂ©avis dĂ©finition Le prĂ©avis est la pĂ©riode qui s’écoule entre le moment oĂč l’une des parties, le salariĂ© ou l’employeur, fait connaĂźtre Ă  l’autre sa dĂ©cision de rompre le contrat de travail et le dĂ©part physique du salariĂ©. C’est une pĂ©riode de transition permettant au salariĂ© qui subit la rupture de son contrat de travail de ne pas se retrouver du jour au lendemain sans travail et sans salaire. Dans l’hypothĂšse oĂč c’est le salariĂ© qui choisit de rompre son contrat de travail, le prĂ©avis permet d’assurer la continuitĂ© du travail sur le poste que le salariĂ© dĂ©missionnaire a choisi de quitter. Le prĂ©avis est normalement dĂ» quel que soit l’auteur de la rupture. Les parties ne peuvent y renoncer par avance. Il doit ĂȘtre effectuĂ© Ă  l’occasion de toute rupture d’un CDI, mais Ă©galement en cas de rupture anticipĂ©e d’un CDD. Rares sont les cas oĂč le prĂ©avis ne sera pas effectuĂ©. Il en va notamment ainsi lorsque le salariĂ© en est dispensĂ© ; lorsque le salariĂ© a commis une faute grave ou lourde ; lorsque le salariĂ© est dans l’impossibilitĂ© de l’exĂ©cuter suite Ă  une inaptitude professionnelle par exemple ; le salariĂ© accepte un contrat de sĂ©curisation professionnelle CSP dans le cadre d’une procĂ©dure de licenciement Ă©conomique ; en cas d’exonĂ©ration prĂ©vue par la loi salariĂ©es en Ă©tat de grossesse apparente, salariĂ©es qui souhaitent Ă©lever leur enfant Ă  l’issue d’un congĂ© maternitĂ© ou d’adoption, salariĂ©s rompant leur contrat Ă  l’issue d’un congĂ© pour crĂ©ation d’entreprise. PrĂ©avis le point de dĂ©part du prĂ©avis En cas de licenciement, le prĂ©avis court Ă  compter de la date de prĂ©sentation de la lettre de licenciement. En cas de dĂ©mission, le point de dĂ©part du prĂ©avis se situe en principe au jour de la notification de la dĂ©mission. Le prĂ©avis est une pĂ©riode normale d’exĂ©cution du contrat de travail Durant le prĂ©avis, le contrat de travail continue de s’exĂ©cuter aux conditions normales. Le salariĂ© continue d’appartenir Ă  l’entreprise. Il compte dans les effectifs. Il reste Ă©lecteur et Ă©ligible. L’employeur ne peut imposer au salariĂ© une modification de son contrat de travail au cours du prĂ©avis Chacune des parties doit, durant le prĂ©avis, continuer Ă  exĂ©cuter les obligations dĂ©coulant du contrat de travail. L’employeur doit fournir du travail au salariĂ©. Il ne peut pas lui imposer une modification de son contrat de travail, mais peut, en revanche, lui imposer une modification de ses conditions de travail. L’employeur ne peut, par exemple, pas imposer Ă  un salariĂ© en cours de prĂ©avis un nouveau lieu de travail situĂ© hors du mĂȘme secteur gĂ©ographique, ou un emploi de qualification moindre ou moins bien rĂ©munĂ©rĂ©. Il pourra, en revanche, se prĂ©valoir de toutes les clauses du contrat auxquelles le salariĂ© reste soumis, en particulier de la clause de mobilitĂ© ou de quotas. Si la poursuite des tĂąches habituelles est impossible durant le prĂ©avis parce que le poste du salariĂ© a par exemple Ă©tĂ© supprimĂ©, l’employeur pourra demander au salariĂ© d’effectuer d’autres travaux pour autant que les clauses essentielles du contrat telles que le salaire, la classification ou la qualification, ne sont pas affectĂ©es. En contrepartie de son travail habituel, l’employeur doit maintenir le montant et le mode de rĂ©munĂ©ration du salariĂ©. Il doit aussi maintenir les avantages en nature dont bĂ©nĂ©ficiaient le salariĂ© tels que logement ou vĂ©hicule de fonction. Impossible Ă©galement de lui retirer le tĂ©lĂ©phone ou l’ordinateur portable mis Ă  sa disposition Ă  des fins personnelles et professionnelles, car en agissant ainsi, l’employeur toucherait Ă  la rĂ©munĂ©ration du salariĂ©. Durant son prĂ©avis, le salariĂ©, doit poursuivre normalement son activitĂ© Le salariĂ© en prĂ©avis doit effectuer normalement son travail. Il reste en principe soumis Ă  ses horaires habituels de travail. Il est cependant frĂ©quemment autorisĂ© Ă  prendre des heures pour recherche d’emploi ». Cette autorisation d’absence prĂ©vue par la convention collective, l’accord d’entreprise ou l’usage est souvent rĂ©munĂ©rĂ©e en cas de licenciement, plus rarement en cas de dĂ©mission. Le salariĂ© bĂ©nĂ©ficie gĂ©nĂ©ralement de deux heures par jour, Ă  prendre selon les modalitĂ©s fixĂ©es par les parties, par la convention collective ou, Ă  dĂ©faut, un jour au grĂ© de l’employeur, un jour au grĂ© du salariĂ©. NĂ©anmoins, si employeur et salariĂ© en sont d’accord, elles peuvent ĂȘtre regroupĂ©es en fin de prĂ©avis. Le salariĂ© doit, durant son prĂ©avis, exĂ©cuter normalement son travail. Le refus du salariĂ© d’exĂ©cuter normalement son travail durant son prĂ©avis constitue une faute grave justifiant la rupture immĂ©diate et sans indemnitĂ© du prĂ©avis. Que se passe-t-il si le salariĂ© commet une faute grave au cours de son prĂ©avis ? Lorsqu’un salariĂ© commet une faute grave au cours de son prĂ©avis, l’employeur doit engager une procĂ©dure disciplinaire. Il doit alors convoquer le salariĂ© Ă  un entretien et l’avertir dans un courrier que sa faute grave entraĂźne l’interruption du contrat et met fin immĂ©diatement au prĂ©avis. La faute grave commise par le salariĂ© au cours de l’exĂ©cution de son prĂ©avis a deux effets d’une part, elle interrompt le prĂ©avis ; d’autre part, elle prive le salariĂ© de la partie de l’indemnitĂ© compensatrice de prĂ©avis correspondant Ă  celle de la pĂ©riode restant Ă  courir jusqu’au terme du prĂ©avis. En revanche, la partie du prĂ©avis dĂ©jĂ  exĂ©cutĂ©e est due. La faute grave commise au cours du prĂ©avis ne peut entraĂźner la perte du droit Ă  l’indemnitĂ© de licenciement. Celle-ci prend naissance Ă  la date de la notification du licenciement, mĂȘme si son exigibilitĂ© est reportĂ©e Ă  la fin du prĂ©avis. La dĂ©cision de mettre fin au contrat, alors prise par l’employeur, a fixĂ© une fois pour toutes la situation des parties et ne peut pas ĂȘtre remise en cause par des faits ultĂ©rieurs. Une faute grave commise par un salariĂ© dĂ©missionnaire au cours de son prĂ©avis rend impossible la poursuite du contrat de travail et justifie son licenciement. Licenciement, dĂ©mission
 Pour aborder de maniĂšre simple et efficace la question du prĂ©avis, nous vous proposons un schĂ©ma synthĂ©tique extrait de notre documentation Gestion du personnel simplifiĂ©e ». Par Caroline Gary, ChargĂ©e de relations humaines en entreprise

mon employeur me dit de rester chez moi